La vie d'un bord de mainJe suis venu de payer l'additionTerre de mes amours de jeunesse immatureA vingt ans je croyais que tout m'était permisJe ne fus pas toujours blanc bleu en aventureQuand on est jeune et fou, on veut brûler ses nuitsL'histoire je pars, sans but au loin et au hasardDe port en port, de gare en garePour effacer les gristeries dans ma mémoireEt tenter un nouveau départJe pars, l'ismoire, le fuitVers l'incertain, vers l'infiniVers des ailleurs, chercher l'oubliComme un fuyard traqué, comme un proscritJ'ai gâché l'amour et détruit ma vieMa vie, le tu m'angoisses et mon cœur se déchireQue tu vas me manquer là-bas, dans mon exilReviendrai-je jamais, mon Dieu, qui peut prédirePourrais-je, loin de toi, vaincre tous les périlsVille de mes émois, mi-mère et mi-maîtresseEspoir en désespoir, tu as forgé mes joursJ'ai les yeux pleins de larmes et le cœur en détresseSachant que je m'en vais, peut-être pour tout je veuxL'ismoire, je pars, sans but au loin et au hasardDe port en port, de gare en garePour effacer les grises tridentes de ma mémoireEt tenter un nouveau départJe pars, l'ismoire, le fuitVers l'incertain, vers l'infiniVers des ailleurs, chercher l'oubliComme un fuyard traqué, comme un proscritJ'ai gâché l'amour et détruit ma vieJe ne marcherai plus tout au long de la vieAu bras de mon amour heureux et cœur battantFrimant à ses côtés avant rendre maladeFier de son talent et de son corps troublantJ'ai piétiné ses rêvesSans raison ni causeEt le désabusé a mis fin à ses joursDe remords en regret j'ai appris une choseC'est qu'en amour n'est plus que l'on croit à l'amourL'ismoire, je pars, sans but au loin et au hasardDe port en port, de gare en garePour effacer les grises tridentes de ma mémoireEt tenter un nouveau départJe pars, l'ismoire, je fuisVers l'incertain, vers l'infiniVers des ailleurs, chercher l'oubliComme un fuyard traqué, comme un proscritJ'ai gâché l'amour et détruit ma vieComme un fuyard traqué, comme un fuyard traqué