DéjàDéjà je fume trop, je tourne en rondJe bois, donne des coups dans les cloisonsSans toi je suis sans rime et sans raisonDe vivreDéjà penser à toi me fait souffrirDéjà je m'accroche à des souvenirsUn choix, un choix, un choixUn choix d'instantané, pris au moins douxDe toi, de nousEt ça est là, en voyant un objet banal en soiUn mouchoir à tes initiatsUn bas oublié là, me fait très malDéjàDéjà je parle seul à haute voixDéjà je me questionne et je me noieCent fois dans les mirages d'un parcoursDe joie, d'amourDéjà ton image ancrée dans ma vieMe voit et me voitInsomnie en insomnieJe crois que la mémoire est l'ennemiDes rêvesDéjà comme le flou qui rêve d'orDéjà comme un marin cherchant son portMes doigts fébrilement fouillent la nuitLe froidDu litQui éteint ton pasJe suis inquiet au moindre bruitPour moi l'heure tic-tac au ralentiLe poids des regrets pèse sur ma vieDéjàJ'ai mal de toi, mal de ta peauQui me renieMa voixMa voixN'est plus ma voix mais rien qu'un criPourquoi as-tu brisé ma vie ?DéjàDéjàDéjàDéjàDéjàDéjàDéjàDéjàDéjàDéjàDéjàDéjàDéjàDéjàDéjàDéjàDéjàDéjà