Je suis tenu par les liens d'un contrat de conscienceContre le pharaon En cette fin de XXème siècleQuel est le meilleur parangon ?Une masse hypocrite aux masques cubiquesOu une poignée au ***cours immobile comme une caryatideA l'heure où le monde devient réactionnaireQu'ils croiturent comme au fer à la mort de tous les révolutionnairesUn sorcier de victoire revientAlors que les critiques musicaux me donnent un 20 contre 1Beaucoup de gens en ont assez de l'associationRap, racisme, bon dieu, on est quoi sur mes bordels ?Qu'est-ce qui a changé dramatique ?Les masses cubiques ont cédé à la mode journalistiqueIls pensent qu'il n'est pas très judicieux de traiter des citésCar le vœu était à eux de marcherMenaçant, ils me donnent le choix de ma vieVoilà ma réponseJe poursuis les trous du cul de broncherComme à mes basquesEspèrent des sujets partout, des paroles plus flasquesJamais dans mon dictionnaire il n'y a pas reliéPeu importe d'où je viens, mais plutôt où je vaisVoilà prendre quelquefois position au but d'une lutteDifférencie tout mon art des musiques de putesOn m'en prie d'être plus ouvert, ok ça vaDonne-moi ton avis, tiens, garde-le pour toiCar tu insultes la misère et la souffranceJ'ai écrit, c'est mon caractère, un contrat de conscienceJe suis tenu par les liens d'un contrat de conscienceJe suis tenu par les liens d'un contrat de conscienceJe suis tenu par les liens d'un contrat de conscienceJe suis tenu par les liens d'un contrat de conscienceLes temps changent mais pas les gens, ni leur espritAucun changement n'est constaté entre hier et aujourd'huiParfois je me demande à quoi tout cela sertLes meetings, les manifs qui finissent en mini-guerrePuis je me *** que cela en vaut la peine quand des images me reviennentAlors je me rappelle, je marchais tranquillementLes mains dans les poches, arrive une femme au loinUn sac à droite, une sacoche à gauchePas politesse, je m'écarte, la laisse passerJe sens sa peur quand elle change son sac de côtéCe genre de réaction accroît à mon aversionPour ces gens que je mets dans le même escadronQue ces idiots critiquent à leurs voisinsMalgré bien qu'ils réservent leur place pour agadirAu mois de juin, qu'ils resteront sur les plagesJusqu'au soir, à faire le tour le dosCela dans l'espoir de prendre quelques couleurs sombresY'a plus de charme, mais t'en vas la cruche au soleilCar la faim elle crameDe retour en France, on vante son bronzageEt on vante la flammePendant les électorales, l'ombre lourde s'élèveEt Saint-Vinier frappe du poidsAux crétins, espérez surtout pas une poignée de merCar l'offre de mes colères coule en abondanceJe devais le dire, j'avais un contrat de conscienceJe suis tenu par les liens d'un contrat de conscienceJe suis tenu par les liens d'un contrat de conscienceJe suis tenu par les liens d'un contrat de conscienceJe suis tenu par les liens d'un contrat de conscienceEn Allemagne, comme dans les années 30Des nazis s'organisent et attaquent en bandeAvec le soutien de la populationDonne libre cours à la violence, à l'exclusionPersonne ne *** rien, où sont mes mémoires ?Deux millions d'hommes et femmes balafrés par l'histoireMais je te prie de croire, si c'était demainJ'en aurais tué mille et serais mort, larmes au poingEt ceux qui crient « Patrie, sécurité »Dénoncent les résistants et se chier de lutterComme a *** Shuriken en vençant à leurs émulesTout dans les urnes, rien dans les burnesQue ceux qui ont eu du courage reposent dans mon estimeLe reste, que mes mots les abîmentJe me devais de le faire pour éviter cela en FranceJ'ai écrit ces mots car j'ai un contrat de conscienceJ'allais prendre le TGV, voiture 11 aux premièresTous mes billets étaient poisonnésJ'arrive au wagon, j'y dépose mes bagagesLe contrôleur donne un air à pied et me dévisageIl m'interpelle et me demande mes titres de transportQu'est-ce qu'il sent le sourire ?Et tranquillement je l'ai lu, sort en lui signalantQue le train n'a pas encore démarréIl me *** « Je sais, mais je préfère vérifier »Vérifier quoi ?Qu'il y a-t-il de si bizarre ?Quelqu'un comme moi ne peut voyager en première classePeut-être c'est vrai, je n'ai pas de profil socialToi, tu en as un pour finir sur les railsVous voyez, je le ***ais, rien n'a changéMais il est vrai qu'il n'est pas aisé de raisonnerUn empoiré, nous étions 20 dans ce wagonMais je suis noir, pas de chanceJe devais le dire, j'avais un contrat de conscienceSous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org