Et quand le temps se lasseDe naître que tu esPlus une seconde ne passeDans les vies d'uniformitéQuand de peine en méfianceDe larmes en plus jamaisPuis de dépit en défianceOn apprend à se résignerViennent les heures sombresOù tout peut enfin s'allumerOù quand les vies ne sont plus combrantesRestent nos rêves à inventerIl me *** que je suis belleEt qu'il n'attendait que moiIl me *** que je suis seuleJuste faite pour ses brasIl parle comme en caresseDe mots qui n'existent pasDe toujours et de tendresseEt je n'entends que sa voixVider les regardsPrendre cet air absentCelui qu'ont les gens sur les boulevardsCet air qui les rend transparentsPrendre un tourner les yeuxDevant les gens qui s'aimentInviter tous ceux qui marchent à deuxCeux qui s'embrassent à perdre à l'airY a-t-il un soir, un momentOù l'on se *** c'est plus pour moiTous les mots doux, les coups de sangMais dans mes rêves j'y ai droitIl me *** que je suis belleEt qu'il n'attendait que moiIl me *** que je suis seuleJuste faite pour ses brasDes mensonges et d'habitudeQu'un enfant ne croira pasMais les nuits sont mes églisesEt dans mes rêves j'y croisIl me *** que je suis belleJe le vois courir vers moiSes mains me font les montrerC'est beau comme au cinémaMais il me *** que je suis seuleC'est beau comme au cinémaUne trahison de peineMon scénario n'en veut pasIl me *** que je suis reinePauvre de moi j'y croisPauvre de moi j'y croisPauvre de moi j'y croisSous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org