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Lynda Lemay
De tes rêves a mes rêves

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On a parcouru le chemin de tes rêves à mes rêves,
tes doigts à mes seins,
de ta bouche à mes lèvres,
de la guerre à la trêve.
Combien de fois,
mon amour,
combien d'allers-retours
entre la haine et l'amour.
Chaque fois la route et ses chaos et ses roches et ses trous
m'arrachaient à ta peau,
me rejetaient sur tes genoux,
me tatouaient sur ta joue.
Combien de grands voyages pour autant de naufrages
sur ce même rivage.
Jusqu'au jour où j'ai dit « Va-t'en,
j'ai plus rien à blesser,
qu'il soit vierge de coup.
» J'suis fatiguée des kilomètres qu'on franchit
pour être un plus mauvais bout.
J'ai dit « Prends ta voiture de fortune
et roule tant que tu voudras,
va-t'en d'en
promettre ta lune à une autre que moi.
»
J'croyais pas que t'allais m'oublier à la lettre comme ça.
J't'ai regardé partir en mourant tout bas,
sur la véranda.
Brisé à des endroits que j'me connaissais pas,
entre mon cœur et tes bras.
Les étoiles que j'avais dans le regard et qui
semblaient te plaire sont venues s'échouer
comme des étoiles de mer
sur l'estrand des ailes.
Le cœur comme un souvenir,
le corps comme un grenier.
J'ai eu peur d'm'écrouler.
Je sais pas d'quelle manière,
comme poussé par le vent,
j'me suis mise à poursuivre en courant.
Le nuage de poussière qu'ta voiture de
misère faisait tourbillonner en filant.
Puis j'ai crié « Attends, moi j'arrive.
Je peux pas vivre sans toi.
Et si c'est pas une vie de te suivre,
eh bien ce sera ce que ce sera.
» T'as encore dans les mains la petite cuillère qui m'ramassait
si bien quand j'm'écrasais par terre.
T'as encore dans les mains la petite caresse
qui m'ferait comme un chien à le thé d'allégresse.
Mais bien sûr,
t'as rien entendu et ton nuage et toi vous avez disparu.
Et je suis restée là
comme un cheval de bois
qui ne berce plus personne et que l'on
abandonne,
que l'on mette au rebut.
Un jour que j'me croyais mieux,
que j'allais au village
et que c'était plus vieux.
À deux nuages d'un orage,
à faire taire les oiseaux.
À deux pas du resto et à trois du garage,
à deux doigts d'oublier.
Perdu dans mon nez perméable et dans quelques pensées,
comme ces trous dans le sable,
toutes ces traces de souliers,
comme je sais pas ce que j'vais foutre de ma longue soirée.
Juste à côté de moi, ce parfum agréable,
ses cheveux familiers,
c'était,
c'était toi.
Et l'orage éclata en même temps que le
morceau de chair qui me servait de coeur.
Et le vent se leva en même temps qu'un éclair,
nous fit tous les deux trembler de peur.
J'ai dit si tu viens pour les étoiles,
elles sont tombées dans la boue.
Si t'es là pour me voir,
j'te signale qu'y a plus rien à voir du tout.
T'as dit j'ai parcouru les chemins de mes
rêves à des rêves qui n'étaient pas les tiens.
J'voulais juste que tu saches,
mon amour,
que ces foutus parcours ont toujours été vains.
Alors
j'ai dit, puisque t'es là,
viens d'en prendre un café.
Si tu veux,
tu jetteras quelques bûches au foyer.
Ça nous réchauffera.
Le temps que l'orage passe et que le feu s'embrase,
comme autrefois.
Et c'est là que t'as baissé les yeux que t'as dit j'pourrais pas,
car tu vois y a un
rêve que j'ai fait là-bas,
elle te ressemble un peu,
celle à qui j'ai dit oui.
Ce petit oui précieux que je t'ai jamais dit.
T'as rajouté qu'aussi elle prend bien
soin du petit et que t'es déjà trop vieux aujourd'hui.
Pour réparer d'erreur la pire
de ta vie, j'ai essayé d'être partie d'ici.
Tu t'es mise à genoux dans la base pour
me demander pardon.
Le tonnerre m'a volé ta phrase et tu t'es levée d'un banc.
Et t'es
partie l'air malheureux,
le pantalon tout sale et au coin de mes yeux
y avait comme
des étoiles.
tes doigts à mes seins,
de ta bouche à mes lèvres,
de la guerre à la trêve.
Combien de fois,
mon amour,
combien d'allers-retours
entre la haine et l'amour.
Chaque fois la route et ses chaos et ses roches et ses trous
m'arrachaient à ta peau,
me rejetaient sur tes genoux,
me tatouaient sur ta joue.
Combien de grands voyages pour autant de naufrages
sur ce même rivage.
Jusqu'au jour où j'ai dit « Va-t'en,
j'ai plus rien à blesser,
qu'il soit vierge de coup.
» J'suis fatiguée des kilomètres qu'on franchit
pour être un plus mauvais bout.
J'ai dit « Prends ta voiture de fortune
et roule tant que tu voudras,
va-t'en d'en
promettre ta lune à une autre que moi.
»
J'croyais pas que t'allais m'oublier à la lettre comme ça.
J't'ai regardé partir en mourant tout bas,
sur la véranda.
Brisé à des endroits que j'me connaissais pas,
entre mon cœur et tes bras.
Les étoiles que j'avais dans le regard et qui
semblaient te plaire sont venues s'échouer
comme des étoiles de mer
sur l'estrand des ailes.
Le cœur comme un souvenir,
le corps comme un grenier.
J'ai eu peur d'm'écrouler.
Je sais pas d'quelle manière,
comme poussé par le vent,
j'me suis mise à poursuivre en courant.
Le nuage de poussière qu'ta voiture de
misère faisait tourbillonner en filant.
Puis j'ai crié « Attends, moi j'arrive.
Je peux pas vivre sans toi.
Et si c'est pas une vie de te suivre,
eh bien ce sera ce que ce sera.
» T'as encore dans les mains la petite cuillère qui m'ramassait
si bien quand j'm'écrasais par terre.
T'as encore dans les mains la petite caresse
qui m'ferait comme un chien à le thé d'allégresse.
Mais bien sûr,
t'as rien entendu et ton nuage et toi vous avez disparu.
Et je suis restée là
comme un cheval de bois
qui ne berce plus personne et que l'on
abandonne,
que l'on mette au rebut.
Un jour que j'me croyais mieux,
que j'allais au village
et que c'était plus vieux.
À deux nuages d'un orage,
à faire taire les oiseaux.
À deux pas du resto et à trois du garage,
à deux doigts d'oublier.
Perdu dans mon nez perméable et dans quelques pensées,
comme ces trous dans le sable,
toutes ces traces de souliers,
comme je sais pas ce que j'vais foutre de ma longue soirée.
Juste à côté de moi, ce parfum agréable,
ses cheveux familiers,
c'était,
c'était toi.
Et l'orage éclata en même temps que le
morceau de chair qui me servait de coeur.
Et le vent se leva en même temps qu'un éclair,
nous fit tous les deux trembler de peur.
J'ai dit si tu viens pour les étoiles,
elles sont tombées dans la boue.
Si t'es là pour me voir,
j'te signale qu'y a plus rien à voir du tout.
T'as dit j'ai parcouru les chemins de mes
rêves à des rêves qui n'étaient pas les tiens.
J'voulais juste que tu saches,
mon amour,
que ces foutus parcours ont toujours été vains.
Alors
j'ai dit, puisque t'es là,
viens d'en prendre un café.
Si tu veux,
tu jetteras quelques bûches au foyer.
Ça nous réchauffera.
Le temps que l'orage passe et que le feu s'embrase,
comme autrefois.
Et c'est là que t'as baissé les yeux que t'as dit j'pourrais pas,
car tu vois y a un
rêve que j'ai fait là-bas,
elle te ressemble un peu,
celle à qui j'ai dit oui.
Ce petit oui précieux que je t'ai jamais dit.
T'as rajouté qu'aussi elle prend bien
soin du petit et que t'es déjà trop vieux aujourd'hui.
Pour réparer d'erreur la pire
de ta vie, j'ai essayé d'être partie d'ici.
Tu t'es mise à genoux dans la base pour
me demander pardon.
Le tonnerre m'a volé ta phrase et tu t'es levée d'un banc.
Et t'es
partie l'air malheureux,
le pantalon tout sale et au coin de mes yeux
y avait comme
des étoiles.
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